27.06.2019

On entend souvent parler ‘des maladies’ de la vigne qui portent des noms étranges comme ‘mildiou’, ‘oïdium’… des choses imprononçables et souvent incompréhensibles sauf si on est ‘du métier’!

Aujourd’hui je vous parle non pas d’une maladie, mais de la conséquence d’une étape mal passée. Si vous avez lu l’article du blog daté au 13.06.19, vous avez compris que la vigne pousse tout au long de l’année et que certains moments sont plus importants que d’autres en terme de rendement fruitier. Ici nous allons parler de l’échec de la fécondation, autrement dit, la coulure.

Lorsque la vigne arrive au stade de la floraison, si la météo n’est pas parfaite, c’est à dire que le vigneron subit de la pluie, du froid, du vent par exemple, les fleurs produites par la vigne n’arrivent pas à se débarrasser de leur petit capuchon – action indispensable à la fécondation de la fleur et à la naissance d’une future baie de raisin!

La fleur peut être noyée par exemple dans une goutte d’eau de pluie, et dans ce cas, elle se dessèchera et tombera. Avec le mauvais temps, il arrive que même des fleurs fécondées tombent au sol, à cause du vent par exemple…

C’est ce phénomène de ‘non-fécondation’ qui est appelé ‘la coulure’. Elle devient apparente lors de la nouaison, le moment où les fleurs fécondées se développement en petites baies. A ce moment là, le vigneron peut observer (ou non) des grappes clairsemées où seules quelques baies subsistent.

L’impact sur le rendement est très important et c’est une étape de la poussée redoutée par l’ensemble des vignerons.